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Affections neurologiques, IMOC

IMC, IMOC, PARALYSIE CEREBRALE ? (définition internationale en 2007)

La paralysie cérébrale concerne en france un nouveau né sur 450 soit 1800 nouveaux nés par an.

C’est la première cause de handicap moteur chez l’enfant. Il est souvent associé à des difficultés cognitives (apprentissage, problème de spatialisation, langage). c’est une atteinte qui n’est ni génétique ni héréditaire.

Quels sont les premiers signes? La famille comme son entourage doit être alertée par la conjugaison de plusieurs signes: peu de mobilité des membres du nourrisson ou une asymétrie de mobilité, parfois une main qui tarde à s’ouvrir ou qui reste fermée, des membres un peu raides et qui entrainent des difficultés de langeage, des difficultés à tenir sa tête, à tenir assis, une communication pauvre ….Tous ces petits signes doivent conduire à en parler à son médecin ou son pédiatre.

Le dépistage doit être précoce tout comme la prise en charge en rééducation neuromotrice; L’atteinte motrice peut intéresser les quatre membres, on parle alors de tétraplégie, un hémicorps: hémiplégie, les membres inférieurs :diplégie, rarement un seul membre: monoplégie; Ces atteintes sont souvent associées à une hypotonie axiale (du tronc). Avec les progrès de la médecine en néonatalogie, on rencontre des atteintes plus atténuées (hémiparésies le plus souvent)

Quelle prise en charge au cabinet ? Après des bilans spécifiques réalisés par le kinésithérapeute, qui mettent en évidence la forme de l’atteinte motrice (hypertonique, hypotonique, dystonique, ataxique …) et son degré de gravité, est établi un programme de rééducation qui définit les objectifs à atteindre à moyen et long termes et qui associe les gestes techniques des rééducateurs, aux conseils adaptés à réaliser en milieu familial.

Il est important dans cette rééducation d’avoir une vision globale de cet enfant avec sa projection dans l’avenir, c’est pourquoi il est souhaitable qu’elle soit réalisée par des kinésithérapeutes dont l’activité est pédiatrique . Outre les gestes techniques qui visent à maintenir un très bon état orthopédique, à permettre à l’enfant de développer des compensations musculaires malgré les territoires moteurs lésés, il faut veiller à l’amener en permanence au maximum des capacités motrices que lui permettent son handicap et avoir toujours en tête, la recherche de  l’autonomie dans son quotidien . Régulièrement des séances de Guidance parentale accompagnent cette rééducation, afin de mieux appréhender les difficultés de leur enfant et l’aider du mieux possible.